Le conflit russo-ukrainien a des conséquences internationales majeures. Les diverses restrictions imposées par l’Occident à Moscou ont été contrées par l’augmentation des prix des hydrocarbures et d’autres produits.
La Banque centrale marocaine s’attend à ce que le royaume atteigne 5,3 % cette année et, par conséquent, il connaîtra un ralentissement de la croissance économique, Les données sont accablantes, puisqu’en 2021, l’inflation marocaine s’est établie à 1,4 %.
L’inflation élevée est principalement due à la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ainsi qu’à l’accélération de l’inflation chez les principaux partenaires commerciaux. Mais l’augmentation des coûts n’est pas la seule raison principale. « Le ralentissement de l’économie est alimenté par la situation internationale, qui reste marquée notamment par l’enlisement de la guerre en Ukraine, mais aussi par les conditions climatiques défavorables rencontrées cette année », explique le BAM.
Les agriculteurs ont connu une situation critique qui leur a fait perdre d’importantes récoltes de céréales et de légumineuses.
Le secteur agricole au Maroc est très important. C’est l’un des principaux piliers de son économie et cette situation, conjuguée à la hausse des prix des produits importés, désespère les autorités du pays. Il convient de noter que le secteur agricole représente 14 % du PIB national.
En réponse à la crise, le gouvernement marocain a doublé le budget consacré aux produits de base
